Comme une devinette avariée.
C’est long, c’est bruyant, c’est jaune et ça n’est pas très beau !
Attaquer un mythe est compliqué, très compliqué. Blade Runner (82) en est un, ô combien.
Ici le scénario se propose comme un mauvais support, une (en)quête à laquelle on ne croit guère.
Surtout que le détective (Blade Runner revisité) l’officier K… a les traits de Ryan Gosling (Sic!)
L’acteur parait n’avoir que deux ou trois expressions; lesquelles ne parviennent pas souvent à animer le faciès de l’acteur. Ce qui convenait pour l’interprétation de son rôle dans Drive (11 – Winding Refn) passe, je trouve, de moins en moins : The place beyond the Pines, Gangster Squad (12) jusqu’au si délicieusement horrible tra–Lalaland (16).
Lors, même l’apparition de la légende, le seul et unique Blade runner (Harrison Ford), ne nous sauve pas du marasme où nous nous sommes englués.
Qu’est-il donc arrivé à Denis Villeneuve ? Fallait-il ce ratage avant le brillant Dune (21) ?
Après s’être fait remarqué avec le surprenant Polytechnique (09) confirmant ensuite avec le beau Incendies (10) avant de se retrouver un tantinet surestimé avec Prisoners (13) puis de présenter le très honnête Sicario (15)…
Réalisateur polymorphe – c’est certain – ses films sont désormais attendus, comme le sera à n’en pas douter le Dune opus 2. Ou encore une tentative surprenante d’un Cléopâtre !!!
Attention Denis, Mankiewicz te surveille 😉
Synopsis du film Blade Runner 2049
En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par Bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies… (Sens Critique)