Le cadre : un pub Irlandais qui sert de dépôt d’argent à blanchir pour la maffia russe de Brooklyn.
Les personnages : Un patron aigri qui a perdu le contrôle de son propre bar; un barman solitaire dont la vie va basculer suite à l’acquisition d’un chiot maltraité; une ancienne toxico qui veut juste s’en sortir et un sale type à moitié dangereux qui la harcèle.
Le décor et les personnages sont, à priori distribués, mais c’est une toute autre version que l’on va découvrir et on reste bluffé par l’issue de ce drôle de film.
On pourrait se croire dans un film de James Gray pour la noirceur des caractères. Le scénario est habile et l’intrigue monte doucement.
James Gandolfini est bouleversant d’amertume, il trimballe son mal-être de bout en bout.
Tom Hardy peut sembler presque abruti mais l’ambiguïté de son rôle est saisissante.
Matthias Schoenaerts est plus paumé que dangereux et fait, encore une fois, preuve de son talent poids-lourd.
Noomi Rapace est juste comme il faut, bref un casting de choix pour un bon scénario avec quelques maladresses qui perturbent. Tout n’est pas toujours crédible mais l’ensemble tient la route.
Michael R. Roskam nous présente sa première aventure américaine, du bon cinéma noir, mais ma préférence reste encore à Bulhead un véritable OVNI en 2013.
Synopsis du Film Quand vient la nuit :
Bob Saginowski, barman solitaire dans un petit établissement de Brooklyn, gère au quotidien les dépots d’argents qui servent à blanchir les gains de la pègre locale. Sous la houlette de son cousin Marv, Bob se retrouve un jour au coeur d’un braquage qui tourne mal. C’est le point de départ d’une enquête qui fait ressurgir son passé et celui de ses proches…