Nos Petites Critiques de Films

West Side Story – Réalisation Steven Spielberg

affiche Film West Side Story

West Side Spielberg.

Au moins le vieux Spielberg propose une version renouvelée bien aidée en ce sens par Tony Kushner (Angels in America) au scénario, sur la base du travail précédent -à savoir celui de Arthur Laurents et Ernest Lehman (Sabrina, La mort aux trousses)- l’auteur réinvente quelques scènes du mythique opus.

Car il fallait oser ! Toucher à un mythe de la cinéphilie mondiale. Spielberg s’en sort avec plus que les honneurs, livrant une version personnelle -variant quelque peu les arrangements musicaux- et créant des nouveautés dans des scènes aussi inoubliables que « America » sur le toit (ici déplacée dans les rues) ou encore « I feel pretty » dans une boutique de luxe pendant la nuit où les employées portoricaines font le ménage.

OK bravo Steven ! Qui plus est, il réussi là où échoue un Chazelle avec son « Tralalaland« : il réalise à notre époque une comédie musicale moderne.

Les danseurs sont tous très bons et les ballets sont extrêmement bien réglés; on a de l’impeccable.

Le jeu des comédiens est moins remarquable, notamment -comme dans la version modèle- le premier rôle masculin (Richard Beymer était le maillon faible) tenu par Ansel Elgort, lequel manque cruellement de charisme et d’intensité dans son jeu.

Un Mike Faist (Riff) ou les deux rôles féminins Maria (Rachel Zegler), Anita (Ariana DeBose) ont nettement plus de présence; c’est bien sûr à dessein que Spielberg a choisi des inconnus.

Je suis un peu réservé également sur la photo -sorte de sépia presque laid- où la volonté de décor d’un quartier en démolition qui symbolise par trop la chute d’un monde, d’une époque.

Mais une vision du film ! Lors donc ce bon vieux Steven a réussi son coup.

Synopsis du film West Side Story :

Dans les années 1950, deux bandes de jeunes s’affrontent pour le contrôle d’un quartier défavorisé de l’Upper West Side en pleine gentrification. D’un côté, le gang des immigrés portoricains récemment arrivés à New York : les Sharks, dirigés par Bernardo ; de l’autre, le gang des derniers immigrés européens : les Jets, conduits par Riff. Récemment sorti de prison, Tony, ancien chef des Jets, ne veut plus avoir quoi que ce soit à voir avec la violence. Il travaille à l’épicerie de Valentina, veuve de Doc. A l’occasion d’une soirée dansante au gymnase du quartier, Tony s’éprend de María, la sœur de Bernardo. Du fait de leur appartenance à ces bandes ennemies, les deux jeunes gens sont contraints de vivre leur amour en cachette. Mais au cours d’une bagarre opposant les Sharks aux Jets, la rivalité des deux gangs – qui n’était encore qu’un conflit juvénile – se mue soudainement en tragédie. (wikipedia)