Nos Petites Critiques de Films
Ma petite entreprise

Ma petite entreprise

Ma petite entrepriseRéalisation Pierre Jolivet 1999

Une jolie comédie sociale.

J’étais passée à côté de cette tendre comédie, drôle et aux personnages attachants. Le scénario est diablement bien écrit et la réalisation est légère comme le film.

Pierre Jolivet tient une place à part dans le cinéma français, il navigue entre comédie et drame souvent avec beaucoup de justesse et d’humanité. Quelques bémols dans sa filmographie mais le bonhomme a toujours des ressources et revient souvent nous surprendre et nous emporter dans son univers plein de tendresse. Difficile de ne pas l’aimer; lui semble adorer ses comédiens et ils le lui rendent bien.

Vincent Lindon l’a souvent accompagné et se donne toujours entièrement avec émotion et sincérité (sauf peut-être dans « Je crois que je l’aime » mais le rôle ne lui convenait pas, tout simplement).

François Berléand assure dans son rôle d’assureur, en 1999 ses tics d’acteurs étaient encore étonnants malheureusement trop utilisés depuis.

Roschdy Zem est talentueux depuis le début, un comédien qui marche à l’instinct avec beaucoup d’élégance et de douceur. On le retrouvera en 2011 dans « Mains armées » de Jolivet avec autant de plaisir.

Zabou Breitman est une surdouée du cinéma, en réalisation, scénario ou comme comédienne, elle dégage une vraie sensibilité doublé d’une force incroyable.

Une belle histoire, un film qui n’a pas mal vieilli parce qu’on y parle des gens et de la vie avec simplicité. De plus le bonheur de réécouter Bashung.

Synopsis Télérama Ma petite entreprise : Chef d’une petite entreprise d’ébénisterie, Ivan se démène comme un beau diable pour faire tourner son affaire. Ses journées de 18 heures ont lassé son épouse, Nathalie, qui a fini par le quitter pour Sami, un professeur de sport, en emmenant leur fils Christophe. Un jour, un terrible incendie ravage l’atelier d’Ivan. Son courtier en assurances, Maxime, se veut rassurant : avec le contrat qu’il a souscrit, il devrait être généreusement indemnisé. En fait, ledit Maxime n’est qu’un vulgaire magouilleur. Il n’a jamais déclaré le contrat au siège de la compagnie et a tranquillement empoché les primes. Ivan n’a plus le choix. S’il veut éviter la faillite, il doit enfreindre la loi…