Comme un passage obligé.
Celui de l’adieu à l’insouciance et aux différentes bêtises de la jeunesse…
Début des années 60, New York et ses bandes voire ses gangs! Il y a les Seigneurs en Teddy coloré, gentillets, immatures.
Et les Baldies : plus menaçants (massifs et crâne rasé, blouson noir)… quelques provocations et c’est la course poursuite, la bagarre.
C’est le Bronx, c’est le New York de Richard Price dont le premier roman inspire le scénario de ce film réalisé par Philip Kaufman.
Il y a déjà, en substances, les obsessions de l’écrivain que l’on retrouve dans chacun de ses romans : « Clockers » qui inspirera Spike Lee, « Le Samaritain », ou encore « Ville noire, ville blanche » qui sera à l’écran « La couleur du crime ».
Richard Price SAIT New York, il est cette ville, il la respire, et cela transpire dans le film de Kaufman, qui sera dès son film suivant « L’étoffe des héros » un réalisateur reconnu.
Ici une mise en scène rythmée, une interprétation bien orchestrée, simple et sans prétention.
Les rues de Bronx sont filmées à hauteur d’homme. Le tout bien encadré par une bande son ad hoc !
Synopsis du Film Les Seigneurs (the Wanderers) :
Les années 1960, à New York, dans le Bronx. L’histoire décrit la vie quotidienne de jeunes qui se regroupent en bandes, chacune avec ses codes, vestimentaires ou physiques. Entre les rencontres avec les filles, les rivalités entre bandes, les problèmes ethniques, on découvre la vie de ces jeunes qui vont bientôt faire leurs premiers pas dans la vie d’adultes. (Wikipedia)