Ca commence comme du Ken Loach mais ça n’est pas du Ken Loach…
Un mauvais rêve, un film glaçant et hallucinatoire.
Jay est un père tranquille de classe moyenne et sa femme Shel lui reproche son chômage qui dure depuis huit mois. La tension monte dans le couple et écorne l’image de la paisible petite famille.
Enfin Gale, son meilleur pote, débarque avec un contrat qui va leur permettre de se renflouer. Anciens soldats, ils sont maintenant tueurs à gages mais la dernière mission à Kiev a très mal tourné. Là, le boulot semble facile, une liste de 3 hommes à abattre proprement et rapidement.
Malheureusement, rien ne se passe comme prévu, Jay se révèle complètement névrosé et incontrôlable. Dès lors, on bascule dans un film gore voir insoutenable de violences, de sang et et de délires. Un cauchemar.
Les British n’y vont pas avec le dos de la cuillère mais à coup de marteau. Une réalisation de qualité avec l’horreur qui monte crescendo mais trop tordu. Il faut être fan de ce type de catégorie pour apprécier.
Le premier tiers est bien construit et puis j’ai lâché prise au troisième volet quand on termine dans l’épouvante racoleuse. La toute fin est grotesque, ça frôle la mauvaise blague. Un réalisateur bien secoué à suivre pour certains mais trop malsain pour moi.
Certaines limites se gâchent d’elle même quand elles sont dépassées.
Synopsis Télérama Kill List : Huit mois après un travail désastreux à Kiev qui l’a laissé physiquement et mentalement marqué, Jay, un ex-soldat devenu tueur à gages, est pressé par son partenaire d’accepter une nouvelle mission. Très vite, Jay commence à ressentir à nouveau les effets de la peur et de la paranoïa…