Her
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de ‘Samantha’, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux… (allocine)
Oui compris la leçon lourde de sens, n’oublions pas l’essentiel… Les vrais gens.
Joaquin Phoenix fait un peu demeuré mais ça le rend touchant, il joue la partition de la solitude, toujours un peu guindé et emprunté, mais amoureux avec fougue.
Amy Adams est charmante en « girl next door », elle est très naturelle.
Pas d’autre caractère à signaler en dehors de la voix de Samantha, Scarlett Johansson que l’on aurait aimé un peu plus tourmentée dans le ton. Elle a une voix mignonne comme son physique sans vrai dimension, bon contraste avec Joaquin Phoenix.
Le film est dérangeant par son côté clinique aseptisé, des couleurs flashy qui lui donnent un peu de chaleur. Une histoire sur la solitude urbaine de demain, un peu long mais intéressant par la méthode et la direction.
Quant à l’histoire, on y est presque, Spike Jonze sait faire avant tout le monde.