Des petits films comme des grands !
Dans l’expression « ne boudons pas notre plaisir » il y a surtout le mot plaisir; et Calendar girls est de cette trempe-là! celle des petits plaisirs, même pas coupables, juste simples.
Dans une bourgade du Yorkshire, un collectif de femmes mûres -occupé a faire de bonnes œuvres et diverses autres occupations de femmes qui ne travaillent pas- sont un peu de cette routine amicale et quelque peu boring. La plus fantaisiste d’entre elles : Chris (délicieuse et subtile Helen Mirren) a donc l’idée saugrenue (mais excitante) de pratiquer le calendrier… nu ! Almost shocking, almost…
Le film est réalisé par Nigel Cole qui avait précédemment livré le fantaisiste Saving Grâce dans lequel la-dite Grâce, aimable jardinière amateur, se mettait à cultiver de la marijuana afin d’éponger les dettes de son défunt de mari…
Ici, la fantaisie est toujours bel et bien présente à travers cette histoire de calendrier dénudé mettant en page ces femmes mûres, assez peu habituées à l’exercice.
Lors donc le film enchaîne les scènes cocasses et le sourire ne nous quitte pas. Nigel Cole est un cinéaste généreux, à l’opposé donc d’un nombrilisme Dolanien.
Les comédiennes sont ravissantes -quelques unes ont même des atouts ! – et nous entrons assez vite en connivence. N’est-ce pas là ce qu’on attend devant un film ?
Toutes les actrices sont à l’unisson, une mention bien évidemment pour la divine, remarquable Helen Mirren (et je me souviens d’elle, de ses débuts dans Cal de Pat O’Connor repérée auparavant dans l’Excalibur de John Boorman). Quelle carrière Madame !!! et en toute discrétion, à l’Anglaise quoi.
Accessoirement, le film est inspiré d’une histoire vraie; leur histoire date de 1999 pour un calendrier 2000; j’eus aimé être anglais !
Synopsis du Film Calendar Girls :
Dans un petit village du Yorkshire, un groupe de femmes d’un certain âge décident de réaliser un calendrier de charme pour récolter des fonds. (Wikipedia)