Au diable les américains !
Réalisation Julien Leclercq 2016
Sans aucun doute l’un des meilleurs films d’action français vu ces dernières années.
Une énergie diabolique, des scènes d’action dynamiques et une direction d’acteur rigoureuse.
Sami Bouajila se dépasse encore une fois, le masque change et nous voilà devant un braqueur juste mais implacable. La frontière entre le voleur » au grand coeur » et le tueur justicier est fragile et malheureusement les faits vont le faire basculer. Il porte le film comme un loup solitaire digne et majestueux.
Un bon polar sans faille, Julien Leclercq ne fait que progresser depuis « Chrysalis » où il tâtonnait encore. Ici il présente nos braqueurs comme une bande organisée, méthodique et chaque plan est planifié avec dextérité. Du grand art dans le braquage.
Un réalisateur qui prend de l’assurance et maîtrise de mieux en mieux son sujet. A noter le passage stylé de Guillaume Gouix excellent comédien, avec un jeu précis et blindé d’émotions.
On remarque de plus en plus la petite Alice de Lencquesaing qui ne laisse jamais indifférente.
Pour conclure, un excellent film dans cette catégorie.
Synopsis Télérama Braqueurs :
Avec son équipe Eric, Nasser et Frank, Yanis est un spécialiste des braquages de fourgons blindés. Sa petite entreprise fonctionne bien, entre vie de famille et opérations réussies, jusqu’au jour où Amine, le petit frère de Yanis, commet une erreur par appât du gain. Afin de la réparer, le cambrioleur de haut vol doit obéir à un caïd de la cité. Cette fois-ci, lui et sa bande doivent s’attaquer à un go-fast, un convoi de voitures, qui transporte une lourde charge d’héroïne. Le plan, pourtant bien prépéré, ne se déroule pas comme prévu. Yanis et ses amis vont devoir se serrer les coudes pour sauver leur peau et proteger leurs proches…