Les Salauds
Du cinéma poisseux, qui prend son temps, du glauque gratos comme une mauvaise exposition d’art contemporain, du voyeurisme à outrance, de faux moments de grâce et de sensualité.
Au milieu Vincent Lindon et Chiara Mastroianni sont beaux comme des anges, simples et délicats, mais le reste les éclabousse.
Un casting déséquilibré, Miossec joue faux, ça fait mal au coeur. Un mélange d’amateurisme et de totale maîtrise. On navigue en eaux troubles et ça met mal à l’aise sans raison.
Vincent Lindon est inébranlable, comme les chats qui sautent dans le vide et retombent sur leurs pattes, il garde de sa grandeur et c’est la classe.
Chiara Mastroianni est plus fragile, mais son élégance naturelle et sa sensibilité la sauve du navire.
Claire Denis ne m’a jamais attirée, c’est un cinéma trop sulfureux, presque agressif et ce dernier film confirme mon impression. Cerise sur la gâteau une BO épouvantable.
Synopsis Télérama Les Salauds : Marco Silvestri, officier de marine marchande sur un supertanker, revient précipitamment à terre lorsque sa soeur Sandra, désespérée, lui apprend le suicide de son mari. Celle-ci doit également faire face aux dettes d’une entreprise en faillite et gérer une adolescente perturbée. Furieux, Marco décide de se faire justice lui même. Il fomente alors une vengeance envers les «salauds» qui ont poussé son beau-frère à se tuer. Le coupable tout désigné s’appelle Edouard Laporte, un homme d’affaires sans scrupules. Il fait la rencontre de la mystérieuse Raphaëlle, sa maîtresse, et de leur fils, et s’installe dans le même immeuble pour être au plus près de sa cible…