The Grand Budapest Hotel
Gustave H. (Ralph Fiennes) est raffiné, injurieux, désuet, gigolo, mondain et d’une grand élégance. Ralph Fiennes nous fait son numéro et il est extraordinaire.
Zero, son lobby boy, Tony Revolori est fasciné et fascinant, il est l’ombre du valet de Gustav avec une drôlesse inégalable et un caractère téméraire et bien trempé.
Un scénario défiant la logique avec un monde imaginaire, une monnaie inventé et de vieilles bourgeoises nymphomane (Tilda Swinton) dans un palace hors du temps.
Une guerre qui, bien qu’elle ressemble à 39-45, se situe dans un pays où les frontières sont fictives. Henkels (Edward Norton) fait régner la loi à sa guise. Il est toujours aussi impayable.
Dmitri (Adrien Brody) joue un escroc doublé d’un despote et d’un collabo avec brio… Willem Dafoe est un tueur à gages sans conscience et sans merci. Et Kovacs (Jeff Goldblum) un avocat bien trop scrupuleux. Pour compléter la galerie de personnages, le jeune écrivain est interprété par Jude Law, Harvey Keitel est bagnard bravache. Léa Seydoux en boniche discrète et Mathieu Amalric (pour la french partie) est un maître d’hôtel dévoué à Gustav, mais encore moite une bonne partie du film.
Trop de personnages, trop de situations abracadabrantes à raconter, avec un décor somptueux.
Le film est tout à fait dans la lignée de « Moonrise Kingdom ».
On passe un moment sublime hors du temps.
Un nouveau cinéma qui nous fait voyager « A bord du Darjeeling Limited » depuis 2008.
L’un des réalisateurs les plus inventifs, décalés, et fantaisistes de sa génération. Le film à voir en 2014.
Résumé Allo CinéThe Grand Budapest Hotel : Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Mustafa, son allié le plus fidèle.
La recherche d’un tableau volé, œuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation.