Le temps d’un été
Réalisation Lajos Koltai 2007
Le temps d’un été et c’est déjà très long et, de plus, la mourante n’en finit pas de mourir. Le passé lui revient sous forme d’hallucinations et on se refait les moments forts de sa longue, longue existence.
Ca pleurniche à tous les étages dans cette grande demeure victorienne mais ça ne m’a pas arraché une larme.
Quand les films pseudo « bancable » arrêteront de nous prendre pour des cons ?
Les grandes productions américaine flirtent avec le mélo… A suivre. Un « été à Osage County » je suis prête à parier que c’est du copier-coller.
Bref la famille au complet, les secrets dévoilés, tous plus précieux que la paix dans le monde. Une histoire de femme et de mère au destin presque loupé et ce sur plusieurs générations, 2h à tenir.
Ceci dit la Grand-Mère est poilante : Vanessa Redgrave chassant le papillon, en pleine nuit, ça vaut son pesant de Chamallows. Claire Danes est sa version jeune, elle est joliment enflammée.
Toni Collette est une actrice précieuse mais rien à défendre dans ce rôle insignifiant de femme indépendante pseudo- libérée.
Les studios ont visiblement visé les oscars… Next.
on a une version de Meryl Steep jeune très vraisemblable mais la pauvre petite n’a aucune envergure.
Patrick Wilson, le fils de la gouvernante, représente l’ascension sociale en partant de rien. Yes we can !
Glenn Close est une mère psycho-rigide et conservatrice et ça lui va bien.
Meryl Streep débarque en fin de film mais ne sauve pas le navire, elle jette l’ancre.
Ames sensibles… foncez