Tristesse Club
Un très joli film qui sonne comme une triste mélodie avec un air de poésie et de regret.
Laurent Lafitte est bluffant, il navigue entre colère, mélancolie et beaufitude.
Ludivine Sagnier est parfaite en ingénue paumée et quant à Vincent Macaigne, il est stupéfiant avec un jeu juste et l’allure qui va bien du mec mal dans ses baskets.
Les acteurs sont touchants c’est un trio de cœurs en vrac décalés et insolites mais comme en état de grâce. Trois destins qui se croisent et cette rencontre inattendue va leur permettre de faire un point sur leurs vies, comme un temps de pause suspendu.
Le premier long métrage de Vincent Mariette est une belle surprise et sonne comme du cinéma Belge, sensible et tendre. De plus avec une très bonne BO.
Un jeune réalisateur-scénariste qui fait déjà la différence et présente un nouveau cinéma qui fait du bien.
Résumé Tristesse Club :Bruno et Léon sont deux frères aux caractères très opposés. Quand l’un est timide et réservé, l’autre est un rouleur de mécaniques, un brin loser .
Les deux frères sont bien obligés de se retrouver pour les funérailles de leur père. Direction leur ville natale qu’ils ont jadis fui mais où à lieu l’enterrement. Arrivés sur place, ils ne trouvent rien, excepté une fille étrange, Chloé. Cette dernière, un peu lofoque, prétend être leur demi-sœur. Intrigués par cette révélation, les deux frères vont tenter d’en apprendre davantage. Ils vont de découvertes en découvertes à la rencontre de personnages bizarres…