Souvenirs de Marnie
Réalisation Hiromasa Yonebayashi 2015
L’histoire est jolie et l’univers est pastel mais la magie n’est pas là. On se surprend à penser à Candy et c’est vrai que Marnie lui ressemble…
Le personnage d’Anna est bien écrit et la gamine est attachante, elle se révèle solitaire et sa rencontre avec Marnie va changer la donne. Le tout est un peu teinté de mièvrerie mais l’intention est bonne et finalement c’est pour enfants, alors…
La poésie est là et l’esprit « Myasaki » continue de vouloir exister et c’est ça la bonne nouvelle.
J’ai préféré Arrietty le petit monde des chapardeurs pour sa dimension surréaliste et ses couleurs plus flashy. Hiromasa Yonebayashi fait partie de la relève après Myasaki et je ne doute pas de son intégrité.
Synopsis allociné Souvenirs de Marnie : Anna, 12 ans, est orpheline. Solitaire, elle s’épanouit en dessinant. L’adolescente, un peu garçon manqué, vit dans une famille d’accueil en ville. Son asthme pousse sa mère adoptive à l’envoyer quelques temps à Hokkaïdo, au bord de la mer. En se baladant, Anna découvre une très belle maison, ancienne et visiblement vide. Vide ? Pourtant, elle aperçoit une jeune fille à la fenêtre… C’est Marnie. Elles vont petit à petit lier une belle amitié. Seule ombre au tableau, Marnie semble être un fantôme et n’exister que dans l’imagination d’Anna. Mais rien n’est moins sûr, il se pourrait même que Marnie soit quelqu’un d’important…