Mélanie Laurent au fond de la piscine.
Une première partie chez les Bobos sur une passion ponctuée de parisianisme, une deuxième partie sur le Baby-blues et une troisième partie qui dérape vers le documentaire animalier. Le tout souligné d’une musique prétentieuse.
Seule la belle María Valverde crève l’écran, elle est magnétique.
Gilles Lellouche fait ce qu’il peut, c’est à dire pas grand chose, la passion ne brille pas dans ses yeux. Il est comme mal fagoté dans son rôle d’amant fougueux.
Le scénario est écrit à trois mains, ça fait du monde pour pas grand chose. On s’ennuie en Espagne, à Paris, à Saint-Nazaire, au Maroc et en amour. Un voyage inutile et assommant. Arnaud Potier (directeur photo) sauve le film avec des images pleines d’ombre et de lumière.
Mélanie Laurent a le talent de savoir utiliser les autres pour se mettre en valeur.
Ce film est interminable et pompeux. La caméra virevolte, fait la belle voulant flirter avec une illusion artistique façon Terrence Malick.
On se précipite vers la sortie, heureux d’être enfin libéré.
Synopsis Télérama du Film Plonger :
C’est l’histoire d‘un amour total entre César et Paz. Paz, photographe espagnole, nourrit une soif de rencontres, d’expériences et de voyages, alors que César, ex-grand reporter de guerre, souhaite à l’inverse s’extraire du tumulte du monde. Paz est enceinte, cette perspective l’angoisse, l’étouffe. Elle semble s’éloigner chaque jour un peu plus de César, comme obsédée par quelque chose qui lui échappe. Jusqu’au jour où elle disparait, laissant son enfant et César sans véritable explication.