A chaque jour suffit sa peine.
Dans l’engrenage de l’escroquerie, Martin ‘Marty’ Byrde va se débattre durant 10 épisodes pour sauver sa peau et celle de sa famille.
Bien construite, la série est efficace. Marty est un dur à cuir aux allures délicates, le comédien fait bien son boulot.
D’épisodes en épisodes, les tensions s’accélèrent avec une multitude de nouveaux éléments qui tentent de déclencher la chute de notre héros. Mais MacGyver n’a qu’a bien se tenir, notre bonhomme trouve toujours la solution. Alors on attend le prochain pour évaluer son endurance.
En parallèle sa vie conjugale et de famille, avec une épouse infidèle, une adolescente rebelle et un fils quasi-autiste.
Une bonne réalisation, de belles images et des rebondissements hallucinants.
La petite ville de Ozark, sur les rives du Missouri, cache bien des secrets et les habitants y sont parfois très malveillants. La rédemption de Marty n’est pas gagnée d’avance et sa combine de blanchiment d’argent prend des allures rocambolesques.
Une série qui vaut le détour pour sa galerie de portraits, ses paysages et son intrigue tordue. Bonne trouvaille que les petits logos à chaque nouvelle épisode qui nous présentent le contenu à venir.
Jason Bateman se révèle aussi bon comédien que réalisateur.
Synopsis Première de la Série Ozark :
Marty Byrde, financier de Chicago, père de famille pas très heureux, grossièrement cocufié par sa femme, arrondit ses fins de mois en blanchissant de l’argent pour un cartel mexicain ! Sauf que son meilleur ami et associé, Bruce, met en place, à son insu, un système pour piquer discrètement une petite partie de l’argent de la drogue… Mauvaise idée. Lorsque le Cartel s’en rend compte, le sang se met à couler ! Pour sauver sa peau et celle de sa famille, Marty négocie alors un deal avec les Mexicains : il va déménager à Ozark, sur les rives du Missouri, pour tenter de blanchir quelques centaines de millions de dollars…