Nos Petites Critiques de Films
Le Beau Monde

Le Beau Monde

Le Beau Monde

Réalisation Julie Lopes Curval 2013

La Dentellière

Alice est douce et elle aime les belles choses. Quand elle rencontre Antoine, un autre monde s’ouvre à elle, le monde de la bourgeoisie élégante, du bon goût grâce à l’argent. Elle qui vient d’une barre de HLM et d’un milieu ouvrier, elle est fascinée par le beau monde, elle est spectatrice mais se veut discrète pour ne pas déranger.

Antoine a la désinvolture de l’argent il est intrigué par la classe moyenne, cette différence l’amuse et le distingue dans son égo d’artiste. Ces-deux là vont s’aimer, attirés comme deux contraires.

Alice se donne à coeur perdu mais Antoine ne comprend pas la gravité de cet amour là, il aspire à la légèreté alors Alice se blesse.

C’est elle l’artiste, précieuse et unique, elle brode avec finesse et amour. Elle brode en attendant son Antoine, mais Antoine passera à côté de l’essentiel.

Ana Girardot est gracieuse, presque surnaturel, elle traverse le film avec douceur, c’est un ange. Bastien Bouillon est plus quelconque mais joue bien sa partie avec impertinence et légèreté.

Baptiste Lecaplain est surprenant de naturel et Sergi López joue tout en douceur et bienveillance.

Des comédiens bien dirigés pour une belle histoire dont la fin tombe à l’eau et c’est la seule déception de ce joli film.

Julie Lopes Curval réalise avec grâce une histoire simple, avec finesse et poésie. On devine sa tendresse pour les gens et la vie.

Synopsis Télérama Le Beau Monde : Alice a 20 ans et vit avec sa mère à Bayeux. Elevée dans un milieu modeste, elle compte gagner sa vie en faisant de la broderie. Artisanat pour lequel elle révèle un talent certain. Agnès, une riche parisienne un peu snob l’aide à entrer dans une école de renom. Antoine, le fils d’Agnès et apprenti-photographe, tombe amoureux de la jeune femme. Leur relation devient plus sérieuse et arrive le temps des présentations à la famille : c’est alors que sa condition sociale devient un handicap. Agnès méprise la mère d’Alice, qu’elle trouve trop grosse et inculte. Alice a de plus en plus de mal à supporter la situation, au point de remettre en cause son histoire avec Antoine.