Nos Petites Critiques de Films
La Poursuite impitoyable

La Poursuite Impitoyable

La Poursuite impitoyableRéalisation Arthur Penn 1966

Impitoyable, parce qu’il s’agit de l’Humanité ! De celle que nous essayons de constituer (de résoudre?) nous les Hommes.

A travers cette histoire dans le sud des Etats-Unis (enfin presque) une ville où tous se connaissent, où tout se sait ou se chuchote.

L’histoire de Bubber Reeves (illuminé par la blondeur d’un Redford sous le joug du Destin) échappé du pénitencier et ramené par la force d’un aimant à Mâlin dans cette petite ville où Brando campe un shérif Calder -intègre et intelligent- d’un jeu sobre et subtil, bien épaulé par Angie Dickinson qui interprète sa femme.

Et Jane Fonda est la femme sacrifiée, par la vie, à l’amour, celui pour les deux hommes de sa vie à l’écho d’une enfance mal éteinte.

« La Poursuite impitoyable » est une tragédie shakespearienne à l’essence ordinaire.

Et il y a tout : amour, frustration, jalousie, haine, racisme, lutte des classes, asservissement, veulerie, alcool… Tout ce qui est fait de Nous.

Un grand film d’Arthur Penn.

 

Synopsis Télérama La Poursuite impitoyable :

Bubber Reeves s’évade de prison avec un complice qui, après avoir volé une voiture et tué son conducteur, l’abandonne. Bubber est alors accusé du crime. Dans sa ville natale de Tarl, au Texas, l’annonce de son évasion et du meurtre déchaîne les haines et les passions, trop longtemps retenues. Anna, sa femme, devenue la maîtresse du fils du magnat local, Val Rogers, se demande comment faire face. L’employé de Rogers, qui a commis le délit dont fut accusé Reeves, craint de voir sa faute éclater au grand jour. Le shérif Calder, quant à lui, sait qu’il va lui falloir protéger le fuyard d’une foule fanatique, qui n’a plus qu’un seul souhait : terminer la fête du samedi soir par un lynchage…