Julie (Jeanne Moreau) à la sortie de l’église voit son mari s’écrouler, tué d’une balle.
Dès lors, elle va à la poursuite du ou des assassin(s).
Un petit Truffaut dirais-je mais néanmoins… Il lui permet, ici, de montrer les travers peu glorieux des hommes : veuleries, inconséquences, lâchetés, immaturité, égoïsme et quelques autres.
Jeanne Moreau campe l’ange noir de la vengeance dans un jeu à minima, hiératique et presque glacial.
Les hommes piteux représentés par de bons comédiens : Claude Rich imbu de sa séduction certaine, Michael Lonsdale, vaniteux d’une position de notable, Michel Bouquet (toujours au-dessus du lot) moite de misérabilité solitaire, Brialy, déjà brillant dans les utilités et Charles Denner, artiste un rien ivre de lui-même…
Charles Denner est un comédien qui manque, qui me manque. il était pourvu de ce charme indicible attelé à une finesse de jeu jamais prise en défaut.
Truffaut s’amuse d’un petit polar à la sauce Irish que Tarantino, cinéphile et grand recycleur, à su voir pour son Kill Bill.
Synopsis du film La mariée était en noir
Cinq hommes, dans un jeu qui tourne mal, abattent le marié à la sortie d’une cérémonie de mariage. Peu de mystère, c’est l’histoire d’une vengeance, lente, raffinée et surtout utilisant les visions différentes que portent les cinq hommes sur la femme idéale. Chacun mourra, non pas suivant sa faute, mais conformément à sa personnalité. Fergus (Charles Denner), l’artiste, mettra en scène et transformera sa propre mort en œuvre d’art.