Réalisation Lorraine Lévy 2017
Le fait que Knock soit interprété par Omar Sy change des codes habituels et fait un clin d’oeil aux clichés du cinéma français.
Omar Sy est égal à lui même, lumineux et candide , mais on aimerait le voir plus sombre, plus diabolique comme dans le scénario orignal seulement sa gentillesse le rattrape pur mieux le rendre insipide.
Doit-on se satisfaire de ce type de cinéma ? Parfois en famille, avec des enfants pour distribuer des bons sentiments et des Popcorns.
On retrouve avec bonheur Ana Girardot, elle est si douce et si fragile, elle capture le coeur de Knock, lors c’est tout joli comme dans Candie, notamment la scène, avec « Tom » le chien, à la montagne , qui frise le ridicule.
Donc, Alex Lutz est parfait, Sabine Azéma surjoue, Pascal Elbé n’est pas à sa place, Andréa Ferréol est à sa place, Audrey Dana est rigolote, Michel Vuillermoz est cupide, Christian Hecq est hilarant et on adore Rufus; voilà pour le tour de manège.
Dans la pure tradition de la comédie, Lorraine Lévy nous présente un joli film, avec un scénario édulcoré, des comédiens fort sympathiques et une réalisation soignée.
On repart avec un sentiment de « déjà vu » donc rien de neuf sous les projecteurs. Dommage il y avait matière à faire un film sensationnel.
Synopsis Télérama du Film Knock :
Knock, un ex-filou repenti est devenu médecin diplômé. Il arrive dans le petit village de Saint-Maurice pour appliquer une « méthode » destinée à faire sa fortune . Il va convaincre la population que tout bien portant est un malade qui s’ignore. Et pour cela, trouver à chacun la maladie réelle ou imaginaire dont il souffre. Knock est passé maitre dans l’art de la séduction et de la manipulation. Il est sur le point de parvenir à ses fins. Mais il est rattrapé par 2 choses qu’il n’avait pas prévues : les sentiments du coeur et un sombre individu issu de son passé venu le faire chanter.