Full Frontal
Réalisation Steven Soderbergh 2002
Journaliste au Los Angeles Magazine, Carl Bright cherche à placer ses scénarios auprès des studios et croit savoir pourquoi sa femme, Lee, n’est pas heureuse. Celle-ci, responsable des ressources humaines dans une grande entreprise, se défoule en renvoyant des employés.
Linda, la sœur de Lee, est masseuse dans un hôtel. Elle craint de ne jamais rencontrer le prince charmant. Calvin, vedette d’une célèbre série télévisée, fait ses débuts au cinéma en incarnant Nicholas, le partenaire d’une grande star, dans un film que produit Gus.
Tout ce petit monde, y compris un comédien qui interprète Hitler dans une pièce de théâtre, va tout faire pour se rendre dans un grand hôtel de Beverly Hills pour fêter le quarantième anniversaire de Gus. Cette soirée va prendre une tournure inattendue… (Allo Ciné)
Soderbergh est vraiment étonnant dans les films confidentiels comme Bubble, il est là où on ne l’attend pas et il navigue, virtuose, entre les blockbusters et les expérience cinématographique avant-gardiste et Full Frontal en est un bon exemple, un semblant de suite à Sexe, mensonges et vidéo.
Un film dans la vraie vie ou la vraie vie dans un film. Chaque rôle est parfaitement écrit, pour certains double rôles Julia Roberts délicieuse dans son rôle au cinéma et diva charmante en dehors, Blair Underwood cabotine au cinéma et dans la vie, sa tirade sur la place des afro-américains dans le cinéma est surprenante de justesse mais elle est dans le film et pas dans la vraie vie ?
David Hyde Pierce est un scénariste frustré et un looser attachant. Mary McCormack est une parfaite d’une midinette attendrissante. Catherine Keener en business woman survoltée et hystérique est géniale.
Une multitude de rôle pour deux films façon « poupée russe, » Soderbergh est l’un des plus doué de sa génération et surtout capable de nous surprendre d’un film à l’autre.