Eva… T’en voir ailleurs.
Misère… Misère, on frôle le grotesque dans cette valse amoureuse à 10 temps. Eva n’a rien d’une Mante religieuse ou à l’agonie, quant à Gaspard Ulliel, son charme se fige.
Voilà une histoire creuse comme un coquillage abandonné. Pas d’envergure et peu d’émotions. Huppert joue Eva : une Mammy-Sexy dont la puissance de séduction bât de l’aile. La pauvre Huppert se perd et nous perd aussi.
Froide et sévère comme une nuit d’hiver, une Call-Girl maquillée comme un camion volé, vend ses charmes à qui veut bien se faire maltraiter.
Bertrand Valade tombe sous le charme de la méchante. Imposteur, il est, lui même, perdu dans ses illusions, après avoir volé une pièce de théâtre à un vieil homme fatigué, un écrivain talentueux mais oublié. Bertrand, gigolo, lui vendait son corps pour quelques sous .
Bertrand devient dingue d’Eva et donnerait son âme pour la conquérir. Peu crédible.
D’après un roman de James Hadley Chase. Une adaptation qui est loin de nous faire vibrer, une intrigue à la petite semaine et un jeu pseudo pervers totalement à l’Ouest d’une ville de province sans âme.
Attention production Luc Besson, on comprend mieux !
Synopsis Télérama du film Eva :
Tout commence par une tempête de neige. Eva, troublante et mystérieuse, fait irruption dans la vie de Bertrand, écrivain prometteur. Cette rencontre va bouleverser Bertrand jusqu’à l’obsession et le fera glisser jusqu’à sa perte.