On ne va pas se mentir…
Un film qui se prend au sérieux… Une ballade monotone dans l’esprit paresseux et mégalomane du Maire de Lyon. Pauvre homme, il est fatigué, déprimé comme un dimanche sans fin, 30 ans de politique et le voilà à terre, comme au bord du précipice, mais attention, c’est sans compter sur Alice, la petite fée des âmes perdues.
Un scénario qui se prend les pieds dans les tapis somptueux de la Mairie de Lyon..
On doute, sérieusement, de la rencontre invraisemblable entre Alice, fraîchement diplômée d’Oxford, et Mr le Maire. En trois jours à peine, elle devient sa muse et son inspiration, Mouais…
Anaïs Demoustier est studieuse, appliquée mais pertinente. Fabrice Luchini nous fait un numéro de sobriété tout en insistant sur son regard pétillant d’intelligence et d’ironie. Malheureusement l’histoire est improbable et le tout manque, sérieusement, de nervosité et d’émotion. On blablate, on s’écoute parler, on se jalouse dans les couloirs de la Mairie de Lyon.
Il y a quelques années nous avions eu un film renversant sur la politique « Exercice de l’état » c’était tourmenté, sombre et violent.
Ici on s’ennuie dans des petites stratégies politico-pompeuses. Je passe direct au second tour et sans état d’âme. Nicolas Pariser veut bien faire, avec une certaine subtilité, mais sans relief.
Synopsis du film Alice et le Maire
Après 30 ans dans la vie politique, le maire de Lyon Paul Théraneau est un homme fatigué et en manque d’inspiration. Son équipe lui adjoint alors une jeune philosophe, Alice Heimann, pour le stimuler intellectuellement… (Wikipedia)