La cage aux folles.
Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. En 1977, il rencontre le jeune Scott Thorson. Les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. « Ma Vie avec Liberace » raconte les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.
Michael Douglas nous revient avec grandeur : impressionnant d’exubérance. Tour à tour : vieille folle, pétillant, flamboyant, égocentrique et totalement mégalo. Ça sent l’Oscar.
Matt Damon est touchant de naïveté, d’amour véritable. Il est un acteur complet, modulable selon son rôle. Il sombre dans sa quête d’amour paternel et Liberace en abuse avec un certain mépris ponctué de tendresse.
Sodebergh nous propose un film dans la même lignée que Magic Mike : kitch avec paillettes à gogo. Damon me rappelle Tatum, même espoir de réussite et même déception. Du grand spectacle au sens propre du terme . Dans cette catégorie, j’ai aussi aimé l’adaptation du biopic de Phil Spector avec un Al Pacino totalement délirant.