Al Pacino cabotine outrageusement mais comment ne pas l’adorer, lui et sa tronche depuis plus de quatre décennies se promènent dans le cinéma, toujours avec talent, le sens du verbe et de la répartie.
Là, il a sa gueule de vieille canaille, car et, même si le film ressemble à un blockbuster, on vient pour lui et on ne le regrette pas.
Du bonheur, un amuseur grand écran, avec le sens du ridicule qu’il manipule avec distinction.
Al Pacino, je pense l’avoir toujours aimé depuis son premier vrai film « Panique à Needle Park » en 1971, il a su traverser les générations et les modes sans jamais être l’ombre de lui-même, il a su prendre des risques. C’est un véritable artiste.
C’est ce que je vais retenir de ce dernier film, mais aussi la charmante Annette Bening qui se distingue toujours par son naturel et sa sobriété et on retrouve Christopher Plummer avec bonheur, plus fringuant que jamais.
Dan Fogelman présente un scénario assez standard, larmoyant mais que l’on déguste grâce aux comédiens. Alors merci pour l’hommage, merci aussi à John Lennon d’avoir imaginé.
Synopsis Allo Ciné du film Imagine :
Une rock-star vieillissante ne souhaite pas changer ses habitudes de vie, jusqu’à ce que son agent lui fasse ouvrir une lettre gardée secrète pendant 40 ans, écrite de la main de John Lennon, le célèbre membre des Beatles. Suite à cette découverte inattendue, Danny Collins va chercher à redécouvrir sa famille et à trouver l’amour.