Ordinaire et longuet; faute de cinéma.
Réalisation Andrey Zvyagintsev 2017
Qu’est-ce Ki se passe t-il dans le cinéma pour justifier l’engouement autour de l’oeuvre de Zvyagintsev ? Qui a déclenché l’adoubement ? Sous quelle contrainte ? Après avoir pris quels psychotropes ?
L’époque répond de sa qualité et le cinéma russe aurait pour magistral étendard Andrey Zvyagintsev ? Plus ou moins dénonciateur de la société russe d’aujourd’hui à l’aune Poutine ? Bof et re-bof tant je ne suis guère convaincu.
Ici, un couple se délite, et le garçon de 12 ans trinque un peu comme on dit.
Le cinéma a montré cent fois mieux, cent fois plus intense, cent fois plus touchant ! Il n’est qu’à se rappeler quelques films de Rossellini, de Cassavetes, de Truffaut…
Je ne vais pas les citer tous; je risquerais d’écraser la nouvelle icône sous le poids d’un cinéma qu’il n’atteint malheureusement jamais.
Oh certes, il essaie bien ! Il compose ses plans et ses cadres -et parfois une amorce de beauté se présente- las cela tourne au systématisme.
Peut-être la nouvelle coqueluche de la critique, Zvyagintsev, devrait faire un tour à la cinémathèque de Saint-Pétersbourg ou de Moscou, voir ou revoir : N.Mikhalkov, O.Iosseliani, A.Konchalovski, A.Tarkovski et 2 ou 3 autres… Chez lesquels il pourrait trouver influence pour apporter à son cinéma -clinque et froid comme un juge- de l’humanité, de la légèreté, de la simplicité, et que sais-je encore ? Je ne suis pas cinéaste; je ne suis même pas russe !
Synopsis Allocine du film Faute d’amour
Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser… Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse.