Un amant dans le placard
Dans la pure tradition de la Comédie Italienne, « Divorce à l’Italienne » est un film plein de rires, de bruits et de couleurs malgré le Noir et Blanc.
Le baron Ferdinand Cefalu dit « Fefé » ne supporte plus son épouse. Mais comment la quitter comment s’en débarrasser sans le sacrilège du divorce. De plus Féfé tombe fou amoureux de sa jeune cousine germaine, Angela , si pure et si belle, il en devient dingue.
Seul le crime passionnel pourrait le libérer de sa femme, car dans cette période conservatrice et, en cas d’adultère, le crime n’était que légèrement puni. Alors il cherche la combine, celle qui va lui permettre de retrouver sa liberté.
Marcello Mastroianni cabotine mais il est naturellement drôle, précieux et maladroit. Ses plans sont bancals et ses pièges grossiers mais on s’amuse des situations.
Sa femme Rosalia, lui est toute dévouée et ça ne rend pas la tâche plus facile. Elle est interprétée par Daniela Rocca, un vrai pot de colle mais attachante car sa naïveté la rend encore plus vulnérable.
Pietro Germi nous présente une histoire pleine de méchancetés, de rires et de cynisme. Et, malgré l’horreur du plan machiavélique imaginé par Féfé, la toute fin du film rend justice à la pauvre Rosalia. On aimerait encore et encore s’amuser du pire au cinéma.
Synopsis Télérama du film Divorce à l’Italienne :
Ferdinand Cefalu, un baron sicilien, est marié à Rosalia, une femme ennuyeuse et laide qu’il n’aime plus. Il rêve d’épouser sa jeune et belle cousine Angela, en vain – le divorce n’existe pas en Italie. S’appuyant sur la tradition sicilienne qui donne le droit à un mari trompé de se venger en tuant sa femme, il imagine un stratagème pour pousser son épouse dans les bras d’un autre homme, un peintre, qui fut autrefois le grand amour de Rosalia. Cefalu provoque la rencontre des anciens amants et favorise leur rapprochement, afin d’être en mesure de les «surprendre» en flagrant délit d’adultère…