Nos Petites Critiques de Films
Le génie du mal

Le génie du mal

Le génie du malRéalisation Richard Fleischer 1958

On va parler du génial Orson Welles qui porte le film, son réquisitoire tourne à la grande scène de théâtre, il nous transporte, il nous retourne pour ensuite nous mettre à terre, il s’agit du seul et de l’unique sujet du film : la peine de mort.

La machination des deux étudiants est cousue de fil blanc et leur prestation n’a rien d’extraordinaire, trop de grandiloquence et d’impertinence pour Artie et trop de mal-être pour Jade. Ils sont fadasses, pas assez d’envergure pour le machiavélisme, leur plan diabolique est bâclé et trop vite mis sur le tapis, l’angoisse ne prend pas son temps pour nous faire ressentir de l’aversion pour ces deux gamins.

Le film commence avec le procès et ce sera un souvenir mémorable, le monologue d’Orson Wells, la qualité du texte, la dextérité et la fatigue de cet avocat qui va au delà du crime commis. Il se bat pour arrêter la machine des pendus. On retient aussi la qualité d’écriture du dialogue. Un film qui doit faire partie de notre patrimoine pour la cause défendue.

Richard Fleischer reste un réalisateur incontournable mais selon le scénario. Celui-ci est très bien écrit mais le mystère et l’angoisse ne sont pas au rendez-vous.

 

Synopsis DVD Classik Le génie du mal: Chicago 1924. Deux jeunes étudiants, Judd Steiner et Arthur Straus, commettent un crime inexplicable, motivé par la conviction de leur supériorité intellectuelle et sociale sur le monde et entraînés par l’étrange relation qui les unit. Ils sont persuadés d’avoir commis le crime parfait, mais un détail les trahit. Risquant la peine de mort, ils sont défendus par un célèbre avocat, Jonathan Wilk.