Un été à Osage County
Dallas
En famille, on se soutient. En famille, on se déchire… Suite à la disparition de leur père, les trois filles Weston se retrouvent après plusieurs années de séparation, dans leur maison familiale. C’est là qu’elles sont à nouveau réunies avec la mère paranoïaque et lunatique qui les a élevées. A cette occasion, des secrets et des rancœurs trop longtemps gardés vont brusquement refaire surface…(Allo ciné)
La mère : Meryl Streep est monstrueuse, une bête blessée, prête à mordre à chaque instant, c’est un grand rôle.
Les filles : Julia Roberts est égale à elle-même; déterminée, élégante mais sa prestation n’a rien exceptionnelle. Juliette Lewis est touchante et faussement naïve, elle joue une vraie midinette, c’est une comédienne précieuse. Julianne Nicholson joue une partition plus discrète mais avec beaucoup de sensibilité .
Le gendre presque idéal, Ewan McGregor est assez fade , il semble perdre du charisme chemin faisant. La petite Abigail Breslin est une adolescente standard mais une actrice attachante. Chris Cooper est sublime de soumission et de tendresse paternelle . Sam Shepard le patriarche fait un passage rapide mais avec toujours autant de classe même alcoolique.
Un casting irréprochable pour un bon gros mélo mais moins prévisible qu’il en à l’air. Les dialogues sont rudes et les échanges violents et quelques situations loufoques.
Une famille explosée, des parents gelés et leurs trois filles paumées, une saga rugueuse et surprenante de paradoxe. Du drame mais avec une touche « Dallas », on ne refait pas les américains, c’est culturel.
Un mois d’août qui ne représente qu’une période tourmentée dans la vie de chaque personnage.
Pour conclure un bon film très américain.