Tragédie du rien.
Une série nécessaire pour son message sur le harcèlement. La fragilité du passage de l’adolescence à l’âge adulte où des petits riens nous bouleversent.
Le témoignage de la jeune Hannah via des cassettes audio version années 80.
13 épisodes et 13 raisons d’imaginer son désespoir, sa culpabilité, ses amours trahies et ses rêves inachevées.
Katherine Langford joue Hannah, elle est délicate et sublime. Son chevalier blanc Clay semble plus effacé, moins investi dans son rôle, comme fantomatique.
Les adultes s’imaginent que le harcèlement est parfois dérisoire et sans importance mais, selon la sensibilité et l’âge de chacun, cela mène à la dépression , voir au suicide. Une série à montrer aux ados, égo-centrés et pas vraiment concernés par le mal-être du voisin. La cruauté prend des allures de taquinerie mais blessent certains profondément et de manière irréversible.
De jeunes comédiens concernés et sûrement de futurs talents comme Katherine Langford (Hannah) ou Brandon Flynn (Justin Foley). Quelques chimères et un peu de longueurs mais la première série de Brian Yorkey qui vaut bien treize détours.