Nos Petites Critiques de Films
Série oz saison 1

Oz saison 1

Série oz saison 1Nervous breakdown  au pays d’OZ.

Réalisation Tom Fontana 1997.

Saison 1

Une première saison du tonnerre, la réalisation est surprenante, articulée autour d’un seul narrateur ou illustrateur selon : Augustus Hill fait le guide pour un sale voyage au Pénitencier de OZ
Encore de la bonne série, les américains savent nous surprendre là où on ne les attend pas forcément. Car plutôt qu’un hosto avec ses petites histoires de cœur, on débarque dans l’un des plus gros pénitencier, et c’est avec les taulards aux gros bras que l’on vit quotidiennement, pas de déclaration d’amour mais des menaces, pas d’histoire d’amour mais des meurtres crapuleux.

Tim McManus (Terry Kinney) veut réaliser la prison modèle pour une centaine de prisonniers mais avec des tueurs en série, c’est pas facile.
Chaque destin nous interpelle et la violence nous bouleverse. Confinés dans cet univers, l’organisation du crime continue plus que jamais. Un vivier de psychopathes  et d’âmes perdues.

Toute les communautés sont représentées et mieux vaut ne pas se mettre en travers les latinos, maffieux, black, aryens ou musulmans, en fonction. Les acteurs sont sacrément efficaces et les caractères sont tous intéressants.

Le directeur est touchant mais le cannibale aussi finalement.

J’ai vu cette saison d’une traite et ça déménage, âmes sensible passe ton chemin. Bon choix pour les nuits d’insomnie.

Et pour finir excellente BO.

La saison suivante est moins inspirée, on finit par s’ennuyer en taule finalement et on imagine l’équipe de scénaristes se décarcasser :  « … Bon alors si on mettait un contrat sur lui ? une maladie sur machin ?  Une trahison du clan ou un maton véreux… »  Bref on se lasse. Pour les peines à perpet’ à voir aussi saison 3-4-5-6,  mais je vais attendre un peu.

 

Résumé allocine Oz. Oswald. Pénitencier de haute sécurité.

Emerald city. Quartier expérimental de la prison créé par le visionnaire Tim McManus qui souhaite améliorer les conditions de vie des détenus. Mais dans cet univers clos et étouffant se recrée une société terrifiante où dominent la haine, la violence, la peur, la mort. Où tout espoir est vain, où la rédemption est impossible. « Oz est l’endroit où je vis. Oz est l’endroit où je vais mourir, où la plupart d’entre nous vont mourir. Ce que nous sommes importe peu. Ce que nous allons devenir ne compte pas » explique le narrateur depuis sa cage en verre. Bienvenue dans l’antichambre de l’enfer.