Nos Petites Critiques de Films
Lucy

Lucy

LucySalmigondis sanguinolent

Réalisation Luc Besson 2014

Ah la vaste fumisterie ! Dont nous n’ignorons rien depuis « Subway » (prometteur, et décevant) « Le grand bleu » (mon Dieu! quel trip?) ou encore « Nikita » « Léon » (l’épate est rodée); Besson c’est un peu Tarantino, le talent en moins, et je ne garde pas tout chez Tarantino…

Lucy est la première femme. Vous vous souvenez ? On nous a assez bassiné avec cela à l’époque (Coppens et quelques autres). Chez Besson : « Lucy » est la première femme intelligente de tout, de toutes les capacités du Monde et tout. (en plus à cause d’une drogue bonjour le message; Besson c’est un peu Dany Boon le vélo en moins).

On sait ce que Besson doit aux femmes (A. Parillaud / M. Jovovich / Maïwenn … mais où était A. Roumanoff?!) Besson c’est aussi un peu Lelouch, les divorces en moins.

Le film est d’une pauvreté insigne, la faute -entre autres- à un scénario anorexique (contagion Maïwenn?) et même les scènes de Flingues si chères à Saint-Luc, sont médiocres. Un cinéma donc qui s’essouffle, par conséquent pas difficile à suivre au box office!

Besson est un piètre scénariste. Ses meilleurs films (si si ça existe, avant 97) sont ceux où il n’est pas seul au scénar: « le dernier combat » « le 5e élément ».

Las dans « Lucy » histoire pauvre et flinguerie à tout va; ennui à l’arrivée. Avec un must à la fin! Les méchants -de vils asiatiques- en règlements de comptes (ni Hawks, ni Ford, ni A.Mann, ni même un Delmer Daves!) au sein d’une université, tirent sur une statue emblématique du lieu et l’égratignent.
Besson flingue la Culture! mais cela nous le savions depuis quelques temps.

Synopsis Télérama Lucy : Lucy, une jeune étudiante ordinaire, se fait kidnapper. A son réveil, elle découvre que les membres d’une organisation criminelle lui ont inséré un paquet de drogue dans l’estomac dans le but de lui faire passer la frontière. Mais lorsqu’à la suite d’un coup porté à son ventre le produit se déverse dans son corps et s’implante dans son système, la jeune femme en subit les étonnants effets. Cette substance synthétique lui permet de décupler ses capacités intellectuelles et physiques. Devenue un génie autant qu’une véritable machine de guerre, Lucy dispose désormais de pouvoirs illimités et surhumains…