Nos Petites Critiques de Films
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Réalisation Henry Alex Rubin  2012

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Une chronique de mœurs dans un environnement où la technologie prend trop d’ampleur dans la vie des gens, au point de les éloigner les uns des autres.

Trois histoires toutes liées par le net et chaque personnage se croise d’une histoire à l’autre.

Cindy (Paula Petton) a perdu son enfant, elle trouve un groupe de soutien via internet afin d’exprimer sa souffrance, son mari (Alexander Skarsgård) ne lui parlant quasiment plus. Via les tchats, leurs données personnelles vont leur être piratées : n° de compte en banque, identité,  etc… Panique du couple de manières totalement opposées. Les deux acteurs sont remplis d’émotion cachées ou non. Deux belles prestations.

Ben Boyd (Jonah Bobo) est un ado solitaire et mise à l’écart au lycée, il va être victime d’une mauvaise blague organisée par deux copains de classe qui ouvrent un compte au nom de Jessica afin de communiquer avec lui, sous une fausse identité, Ben tchatte avec sa nouvelle amie et  il se dévoile un peu trop. En réponse à une photo coquine, il poste à son tour une photo dénudée, celle-ci va faire le tour du lycée et la blague tourne au drame. Tous ces gamins jouent avec justesse,  tendresse et cruauté.

Max Thieriot est Kyle, un jeune paumé qui vend ses charmes sur le net, il est aussi recruteur de mineurs pour ce réseau pornographique sur internet utilisant uniquement des minos.

Sa route va croiser celle d’une journaliste Nina (Andrea Riseborough), ambitieuse, elle veut faire un documentaire sur ce réseau mais elle va être vite dépassée par son sujet. La relève de nouveaux talents est assurée avec Max Thieriot d’une grande beauté accompagné de beaucoup de talent.

D’autres acteurs : Jason BatemanHope Davis, Frank Grillo. Ce sont les parents du gamin harcelé et père du mauvais blagueur, tous brillants et bien dirigés. 

On retrouve aussi avec plaisir Michael Nyqvist, il est toujours mystérieux et charismatique.

Voilà un film choral bien orchestré, qui démontre les dangers du net. Pas de fin à l’américaine juste un constat effrayant de l’ampleur des réseaux sociaux.