Nos Petites Critiques de Films

Café Society

Café Society

Beaujolais 2016

Réalisation Woody Allen 2016

Un bon cru, léger, fruité qui enivre avec délice. On retrouve le bon Allen celui qui nous amuse et nous fait rêver. Il est de retour au Pays et ça lui va bien  l’Amérique des années 30.

Le ton est juste, l’humour juif est manié avec tendresse et les communautés sont représentées  à merveille.
Encore jeune et pourtant présent dans nos salles depuis les années 60, environ 50 scénarios et réalisations, voir plus. Alors on a du bon et du mauvais. Il a parfois des muses, il est parfois inspiré mais parfois aussi égaré ou éparpillé.

Mais ce jeune homme de 80 ans nous revient avec un joli moment de cinéma et c’est l’essentiel.

On navigue entre Hollywood et New York, entre malfrat et stars de cinéma. Rose et Phil sont frère et soeur mais littéralement opposés, Phil est un agent reconnu à Hollywood et sa soeur tient une bijouterie miteuse à Manhattan.

Elle décide de lui envoyer son jeune fils Bobby, jeune gars entre l’adolescence et l’âge adulte. Le voilà dans le monde des paillettes et du superficiel puis le gamin tombe amoureux de la secrétaire de son oncle Phil, La jolie Vonnie, alors tout se complique.

C’est à NYC que l’on s’amuse le plus entre Rose et son mari et leurs éternelles disputes mais aussi le grand frère Ben et ses règlements de compte impayables.

Chouette couple aussi du côté de la grande soeur, de son bienveillant mari et de leur voisin brutos. Bref c’est bel et bien là que la comédie prend toute sa dimension.

Jesse Eisenberg est juste assez mal dégrossi pour jouer Bobby, Kristen Stewart et Steve Carell ne sont pas mauvais et la jolie Blake Lively fait l’affaire mais la vraie brochette et les meilleurs dialogues sont définitivement à Manhattan.

Un film qui fait du bien, plein de de paillettes, d’humour noir, gris et en couleur.

 

Synopsis Télérama Café Society  : Pendant les années 1930, le jeune Bobby Dorfman a le sentiment qu’il ne s’accomplira pas à New York. Aussi, est-il envoyé à Los Angeles par sa mère chez son oncle Phil, influent agent hollywoodien. Le professionnel, qui ne sait pas trop quoi faire du jeune homme, finit par le recevoir et lui propose un petit boulot pour démarrer. Il le met également en contact avec une de ses secrétaires, la délicieuse Vonnie, chargée de lui faire découvrir la ville. Bobby tombe très vite amoureux de la jeune femme, mais celle-ci est prise, amoureuse d’un mystérieux journaliste…