Nos Petites Critiques de Films
Skylab

Le Skylab

Skylabla nostalgie pas camarade

Réalisation Julie Delpy 2011

Avec « Le Skylab » Julie Delpy signe une chronique nostalgique et bon enfant.
Elle est je pense, avant tout, l’exemple d’une actrice qui a réussi le passage derrière la caméra: « Two days in Paris » est une réussite jubilatoire et sa réponse américaine « Two days in New-York » également, même si un ton en dessous. « La comtesse », elle, montrait des choix et un talent de réalisatrice.

Dans « Le Skylab », ce sont les vacances, tout le monde se retrouve dans le maison d’une sœur aux environs de Saint-Malo, nous sommes vers la fin des années 70…

Les enfants jouent, crient et font des bêtises. Les adultes sont relâchés, parlent, picolent et attendent le repas du soir pour se disputer sur fond politique, évidemment!
Même si la réalisatrice-scénariste édulcore un peu vite…

Tout ceci est bien joué -mention spéciale à Eric Elmosnino (extrêmement juste) et au
jeune Vincent Lacoste, très bon en ado-branleur- et fleure bon les souvenirs autobiographiques.
Mais voilà, à part ça?

Donc tous ceux nés dans les années 60 seront émus par le papier peint, et « Mr Magoo » passant sur un téléviseur devant lesquels les gamins se sont calmés.

Reste un film sympathique, avec de bons comédiens, d’une évocation assez tendre.
Mais si la nostalgie n’est plus ce qu’elle était, elle ne m’est pas camarade.

 

Synopsis Télérama Le Skylab : En juillet 1979, la petite Albertine, 10 ans, accompagnée de ses parents, Jean et Anna, et de mémé, sa grand-mère maternelle, s’en va fêter l’anniversaire de son autre aïeule, Mamie, dans sa maison bretonne. Toute la famille s’est réunie pour l’occasion. Il y a Loulou et Clémentine, Monique et Gustavo, toujours gais, Fredo et Linette, nettement plus renfrognés, Roger, qui ne dit rien, Micheline, sa femme, Suzette et Joseph. Les adultes parlent beaucoup d’un satellite qui menace de finir sa course sur la Bretagne. Et s’il tombait dans le jardin ? Le déjeuner est alerte et joyeux, l’après-midi à la plage reste réjouissant, le dîner réveille les discussions et les dissensions politiques…